Zones à faible émission : opération déminage
Publié le 11/09/2023 3 minutes de lecture
par la rédaction de « La Gazette des communes »
Lors d’un comité interministériel le 10 juillet, le gouvernement a transformé les zones où la qualité de l’air s’améliore en simples « territoires de vigilance ». A cette occasion, les élus de France Urbaine ont demandé que les usagers qui habitent à l’extérieur des ZFE puissent bénéficier des aides d’Etat.
La qualité de l’air s’améliore dans les principales agglomérations du pays. Alors que 24 de ces territoires étaient touchés en 2000 par des concentrations excessives de dioxyde d’azote, seuls 11 l’étaient au moment de la loi d’orientation de mobilité de 2019.
Ils ne sont désormais plus que 5, selon le comité interministériel de la qualité de l’air qui s’est tenu ce 10 juillet : Paris, Lyon, Marseille, Strasbourg et Rouen. Dans les 38 autres métropoles, communautés urbaines et autres communautés d’agglomération où des interdictions de véhicules ont été prévues en cas de dépassement des seuils de pollution, les voyants sont donc au vert ou à l’orange, souligne le gouvernement.
Une communication destinée à désamorcer la bombe sociale des zones à faible émission (ZFE), qualifiées de « fabriques à Gilets Jaunes » par les diverses oppositions.
Moins de restrictions
« Si les intercommunalités concernées ne sont pas en dépassement de seuil, elles n’ont aucune obligation légale d’élargir année après année la liste des restrictions. Si ces agglomérations-là n’ont pas encore instauré de ZFE, elles seront juste obligées d’interdire les véhicules immatriculés avant le 1er janvier 1997 », a déminé Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, lors du comité interministériel.
Ces voitures prohibées sont, selon le représentant du gouvernement, au nombre de 2 millions et représentent 3 % du parc actuel.