Volkswagen France se branche sur les énergies renouvelables
Publié le 08/09/2023 2 minutes de lecture
par la rédaction de « Auto Infos »
Le plan d’électrification du groupe Volkswagen dépasse largement le cadre de la gamme des voitures ID. et comprend aussi un volet industriel et de consommation d’énergie. Volkswagen France est au diapason et Xavier Chardon vient d’inaugurer avec Engie Green un vaste complexe d’ombrières photovoltaïques à Villers-Cotterêts. Explications.
En présence de Xavier Chardon, président de Volkswagen Group France, de William Arkwright, directeur général d’Engie Green, et de nombreux élus, dont Xavier Bertrand, le groupe a officiellement inauguré le 29 juin 2023 un vaste dispositif d’ombrières photovoltaïques sur son site historique de Villers-Cotterêts.
Le parc du site, qui peut accueillir 6 500 véhicules, est actuellement plein comme un œuf, « signe que la crise des composants électroniques est en partie derrière nous, car si vous étiez venus en début d’année, vous auriez vu un panorama beaucoup plus clairsemé », dixit Xavier Chardon.
Le site Volkswagen de Villers-Cotterêts est le cinquième parc photovoltaïque le plus important de France
Ces ombrières photovoltaïques représentent un espace couvert de 15 hectares, avec 58 000 modules installés, pour une capacité annuelle de 21 GWh. Symbole des errements de la France sur la filière photovoltaïque, le sourcing des panneaux solaires a été fait en Asie… C’est le cinquième site photovoltaïque de France, si on se tient aux équipements livrés et non aux projets annoncés. L’investissement représente 20 millions d’euros, majoritairement pris en charge par Engie Green. « Engie Green est une filiale qui se focalise sur les énergies renouvelables, le solaire et l’éolien, c’est-à-dire que nous n’achetons qu’au soleil, qu’à la nature », sourit William Arkwright. Et de poursuivre : « L’objectif du 100 % électrique pour l’automobile en 2035 ne doit pas être perçu comme un mur, mais comme une opportunité. C’est aussi intéressant pour la maille économique locale. Sur les 20 millions d’investissements, 3 millions ont ainsi été collectés via deux campagnes de financement participatif, avec 342 investisseurs dont 60 % originaires des Hauts-de-France ».