Usines à la campagne, croissance en berne, et facs : la revue de presse de «decarbonation2030» du 7 juin

Publié le 31/05/2024      2 minutes de lecture

Cette semaine, nous filons à Figeac, dans le Lot, faisons un détour par Belfort-Montbéliard, avant de retrouver la région parisienne.

usines proches d'habitations

Rural. On l’oublie souvent, mais les usines sont aussi implantées à la campagne. « La Gazette des communes » et « L’Usine nouvelle », qui ont lancé en 2023 un tour de France de la réindustrialisation, se rendent mardi 11 juin au Grand-Figeac (Lot) pour y parler, notamment de l’innovation durable dans l’industrie (le programme  et les inscriptions sont ici). Terre d’aéronautique, Figeac cherche à décarboner ses usines : c’est raconté dans cet article de « L’Usine nouvelle » (abonnés), qui présente les efforts faits par deux grandes entreprises du secteur, Ratier Figeac, premier fabricant mondial d’hélices pour les avions de transport civils et militaires,  et Figeac Aéro, spécialiste des aérostructures et pièces métalliques.

Abyssal. Quel est le coût du réchauffement climatique ? Et combien devrions-nous investir pour le limiter ? « Nous avons des études récentes qui montrent que le réchauffement climatique a des conséquences beaucoup plus négatives sur l’économie mondiale que ce qu’on envisageait auparavant. La priorité numéro un de la politique économique, c’est la décarbonation », explique Patrick Artus, conseiller économique de Natixis, dans ce podcast de France Inter. Investir dans l’industrie de demain, fort bien. Mais comment ? «Il manque plusieurs centaines de milliers de techniciens. Il n’y a pas suffisamment en France de vocation et de passion pour les métiers industriels», déplore Marie-Laure Virard, journaliste économique. L’horizon s’assombrit mais on ne baisse les bras. Voir ci-dessous…

Cérébral. A Belfort-Montbéliard l’université de technologie ne lâche rien et « accélère la décarbonation de l’industrie », nous expliquent « Les Echos » (abonnés). Chaque année, depuis 2017, la fac organise son « Crunch Time » (« moment décisif » ou « instant critique » en français), grand rendez-vous de l’innovation où les étudiants (1.3000 lors de la dernière édition) planchent sur les problématiques d’une cinquantaine d’entreprises. La fac croit au travail partenarial. Et les faits semblent lui donner raison : elle signe 350 contrats de recherche par an avec le secteur privé et des institutions publiques !