Territorialisation : Niort et Besançon accélèrent sur la décarbonation
Publié le 06/10/2023 
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Les chefs-lieux des Deux-Sèvres et du Doubs renforcent leur soutien aux bailleurs sociaux pour les encourager à massifier les travaux de rénovation de l’habitat.
© GRAND BESANÇON MÉTROPOLE
L’habitat peut accélérer la décarbonation tout en renforçant le pouvoir d’achat des locataires. » Cette conviction anime Jérôme Baloge, mairede Niort (Deux-Sèvres) et président de Niort Agglo. Au centre de la ville de 60 000 habitants, la jonction entre les enjeux climatiques et les problématiques de fin du mois se traduira par la poursuite des opérations programmées d’amélioration de l’habitat et de renouvellement urbain (Opah-RU). Trois quartiers concentrent l’attention des négociateurs du futur contrat de ville pour des réhabilitations et des opérations de démolition-reconstruction : les abords de la Tour Chabot, le Clou Bouchet et le Pontreau. Dans les quartiers historiques baignés par la Sèvre niortaise entourée de jardins, l’objectif de décarbonation s’ajoute à la volonté de maintenir une offre accessible aux revenus modestes ou intermédiaires, notamment grâce au conventionnement. « Le programme Action cœur de ville accélère une dynamique que nous avions engagée bien avant », souligne le maire.
« L’efficacité passe par la territorialisation ». Depuis le lancement de son premier programme local de l’habitat (PLH) en 2016, la collectivité accompagne les bailleurs par des garanties d’emprunts et la minoration de leur charge foncière. « L’efficacité passe par la territorialisation : il faut faire confiance à l’échelon local », proclame Jérôme Baloge, ardent défenseur de la compétence d’autorité organisatrice de l’habitat (AOH, lire ci-dessous). Pour en bénéficier en 2024, le conseil communautaire de Niort Agglo a approuvé cette année le principe d’un plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi). La place croissante occupée localement par des bailleurs nationaux renforce, aux yeux de la collectivité, la nécessité d’un pilotage de proximité.
A Besançon (Doubs), l’ambition qualitative domine l’agenda des mois à venir pour réussir la rénovation du parc social. Les réflexions sur l’exercice quinquennal 2024-2029 se résument en une formule : moins, mais mieux.