Shell et BP freinent sur les énergies renouvelables, TotalEnergies veut garder le cap
Publié le 11/12/2024 3 minutes de lecture
Pour rassurer leurs actionnaires, les pétroliers britanniques BP et Shell abaissent leurs ambitions dans les énergies renouvelables. Malgré des vents contraires aux États-Unis et en Inde, TotalEnergies poursuit ses investissements et devrait atteindre son objectif de 100 GW de renouvelables d’ici à 2030.
TotalEnergies mise toujours sur l’éolien en mer du Nord alors que Shell et BP se désengagent.
Partager :
À lire aussi :
Neuf industriels français qui se passent des énergies fossiles pour produire de la chaleur
Pour la fabrication de papier, de verre, de matériaux de construction, des industriels français ont réussi à se passer d’énergie fossile pour générer la chaleur dont ils ont besoin dans leurs process. Découvrez comment en neuf exemples.
par La Rédaction – L’Usine Nouvelle
Les futures stars chinoises et japonaises de l’électrique
L’arrivée de Polestar en France cet été, ainsi que l’offensive de Toyota, annoncent une vague de nouveautés sur le marché des véhicules électriques. Par ailleurs, les débuts prometteurs de Xiaomi en Chine soulignent que ce segment ne se limitera pas à un simple duel entre Tesla et BYD.
par Ludovic Bellanger – Auto Infos
Produire de la chaleur pour l’industrie grâce au nucléaire, l’idée fait son chemin
Avec les SMR, les petits réacteurs nucléaires modulaires, l’idée de troquer le gaz par l’atome dans les usines fait son chemin. La chimie et l’agroalimentaire sont pionniers.
par Aurélie Barbaux – L’Usine Nouvelle
Nécessaire pour atteindre leurs objectifs de neutralité carbone, les renouvelables sont un casse-tête pour les pétroliers. Leur rentabilité n’a rien à voir avec celles des fossiles. Les barrières à l’entrée sont faibles et les concurrents nombreux. Dans certains pays, comme la France, la réglementation et les oppositions rendent le développement des projets comme «un enfer», selon les PDG d’EDF et de TotalEnergies. Sans parler des va-et-vient des politiques climatiques aux États-Unis, qui compliquent la donne pour les majors européennes, ou des problèmes judiciaires de partenaires dans les pays émergents comme l’Inde. BP, Shell et TotalEnergies doivent adapter leurs stratégies.
Le 9 décembre, BP a annoncé qu’il allait réduire «de manière significative» ses investissements dans les énergies renouvelables. Il vient pourtant d’annoncer la création d’une coentreprise avec l’énergéticien japonais Jera et la fusion de leurs activités dans l’éolien en mer, représentant un portefeuille de 13 GW. Pour le transformer, ils comptent investir 5,8 milliards de dollars d’ici à 2030. En octobre, BP avait aussi finalisé l’acquisition de Lightsource bp, l’un des principaux développeurs et exploitants mondiaux d’actifs solaires et de stockage de batteries avec 62 GW de projet en développement dans 19 pays.
Sous la pression des actionnaires
Le pétrolier britannique, misait aussi sur l’hydrogène vert avec des méga projets en Australie ou en Espagne, mais aussi sur l’hydrogène bleu, à base de gaz, dans son pays, avec un projet dans la zone industrielle de Teeside, qui devrait fournir 10% des besoins en hydrogène du pays. En 2023, BP a investi 3,8 milliards de dollars ans les renouvelables, soit 23% des investissements. Mais ses ambitions de dépenses dans les énergies vertes 6 à 8 milliards de dollars d’ici à 2025, puis 7 à 9 milliards de dollars d’ici à 2030, seraient donc revues à la baisse. BP dévie aussi de sa trajectoire pour atteindre la neutralité carbone en 2050, voire avant, donnée par l’ex-dirigeant Bernard Looney. De -40% d’émission en 2030 comparé à 2019, l’objectif a été rétrogradé à -25% en 2023. Pour regagner la confiance des investisseurs, le nouveau patron de BP, Murray Auchinloss, a aussi annoncé en octobre renoncer à réduire sa production de pétrole et de gaz. Le détail des investissements devrait être donné lors de la présentation des résultats en février 2025.
Partager :
À lire aussi :
Neuf industriels français qui se passent des énergies fossiles pour produire de la chaleur
Pour la fabrication de papier, de verre, de matériaux de construction, des industriels français ont réussi à se passer d’énergie fossile pour générer la chaleur dont ils ont besoin dans leurs process. Découvrez comment en neuf exemples.
par La Rédaction – L’Usine Nouvelle
Les futures stars chinoises et japonaises de l’électrique
L’arrivée de Polestar en France cet été, ainsi que l’offensive de Toyota, annoncent une vague de nouveautés sur le marché des véhicules électriques. Par ailleurs, les débuts prometteurs de Xiaomi en Chine soulignent que ce segment ne se limitera pas à un simple duel entre Tesla et BYD.
par Ludovic Bellanger – Auto Infos
Produire de la chaleur pour l’industrie grâce au nucléaire, l’idée fait son chemin
Avec les SMR, les petits réacteurs nucléaires modulaires, l’idée de troquer le gaz par l’atome dans les usines fait son chemin. La chimie et l’agroalimentaire sont pionniers.
par Aurélie Barbaux – L’Usine Nouvelle
Neuf industriels français qui se passent des énergies fossiles pour produire de la chaleur
Pour la fabrication de papier, de verre, de matériaux de construction, des industriels français ont réussi à se passer d’énergie fossile pour générer la chaleur dont ils ont besoin dans leurs process. Découvrez comment en neuf exemples.
par La Rédaction – L’Usine Nouvelle
Les futures stars chinoises et japonaises de l’électrique
L’arrivée de Polestar en France cet été, ainsi que l’offensive de Toyota, annoncent une vague de nouveautés sur le marché des véhicules électriques. Par ailleurs, les débuts prometteurs de Xiaomi en Chine soulignent que ce segment ne se limitera pas à un simple duel entre Tesla et BYD.
par Ludovic Bellanger – Auto Infos
Produire de la chaleur pour l’industrie grâce au nucléaire, l’idée fait son chemin
Avec les SMR, les petits réacteurs nucléaires modulaires, l’idée de troquer le gaz par l’atome dans les usines fait son chemin. La chimie et l’agroalimentaire sont pionniers.
par Aurélie Barbaux – L’Usine Nouvelle
Après la R5, Renault redonne vie à la mythique Renault 5 Turbo
Renault a officiellement levé le voile sur la Renault 5 Turbo 3E, réinterprétation électrique de la Renault 5 Turbo des années 1980. Un monstre de 540 chevaux dont la production sera limitée à 1 980 exemplaires.
par Anthony Mota – Auto Infos