Risques climatiques : les risk managers sont de plus en plus impliqués dans leur gestion
Publié le 10/02/2024 2 minutes de lecture
La troisième édition du baromètre de l’engagement pour le climat publié par l’Amrae en partenariat avec Axa Climate dévoile que les risk managers sont de plus en plus impliqués dans la gestion des risques climatiques. Les gestionnaires de risques travaillent en lien avec les départements RSE mais se disent insatisfaits des services proposés par leurs assureurs.
Inondation en novembre dernier dans le Nord
L’Amrae a présenté, ce lundi 12 décembre, son baromètre de l’Engagement pour le climat. 131 risk managers d’entreprises ont répondu à l’enquête annuelle. 70% des répondants travaillent dans des entreprises de plus de 5000 salariés et 35% dans des entreprises du secteur industriel.
Des risk managers préoccupés par les risques climatiques
Ce baromètre montre que les risques climatiques aigus sont davantage pris en considération par les risk managers. 92 % des risk managers disent craindre les « tempêtes, cyclones ou tornades » (+ 15 points), juste devant les risques « canicules et vagues de chaleurs ».
Pour autant si les risques climatiques inquiètent les risk managers reconnaissent n’en avoir qu’une vision partielle au sein de leurs entreprises et notamment leur chaine d’approvisionnement. « En raison de la fragmentation des chaînes logistiques, nombre de directions des achats se retrouvent confrontées à des perturbations directement liées aux événements climatiques. Nous pouvons notamment penser aux impacts directs sur les infrastructures logistiques, les outils de production, les réseaux d’énergies et d’eau. Nous pensons aussi aux impacts indirects, quand les zones de sourcing de matières premières, notamment issues de l’agriculture, sont atteintes » écrit l’Amrae dans son rapport.
44% des risk managers indiquent que la visibilité des risques physiques pesant sur leurs fournisseurs (supply chain) de rang 1 et 53% pour ceux de rang 2. Cette visibilité se dégrade davantage pour le secteur industriel et passe respectivement à 50 % et 58 %. Ce défaut de connaissance peut s’avérer problématique car pour appréhender correctement un risque, il faut le connaitre.