Réparateur, le métier en vogue de la décarbonation
Publié le 30/05/2024 3 minutes de lecture
Ne jetez plus ! Il est un métier que les gens de 20 ans ne pouvaient pas connaître… jusqu’à ce que l’avènement de l’économie circulaire le place en tête de gondole du marché de l’emploi. Le réparateur fait un retour fracassant via les grandes enseignes de distribution. Avec le bonus réparation mis en place en 2022 par l’Etat et revalorisé début 2024, les ressources humaines peaufinent leur stratégie de recrutement et revalorisent l’image de la profession.

Le profil
Profession encore assez masculine, le réparateur du 21e siècle est un « technicien vendeur » capable de diagnostiquer et d’effectuer des réparations rapides ou complexes, avec une corde supplémentaire à son arc : la relation client. Au sein du magasin, pour les petites réparations, il travaille dans un atelier dédié, souvent visible de la clientèle, et avec le sourire ! Quand il s’agit d’opérations plus complexes, il oeuvre dans les centres de réparation propres à l’enseigne ou ses partenaires agréés. Certaines, comme Boulanger ou Darty-FNAC, proposent également la réparation à domicile pour les interventions sur les appareils encombrants. Permis B obligatoire !
La formation
La voie royale, c’est l’apprentissage (entre 16 et 29 ans) ou le contrat de professionnalisation (plus de 29 ans ou demandeur d’emploi). La formation en alternance rémunérée est prise en charge par l’Opcommerce (organisme de formation agréé) et donne lieu à une certification reconnue par l’Etat. Le réparateur, personnel technique, est un employé à qui on demande également d’apprécier le contact avec la clientèle.
Mieux servi par soi-même
Les RH se préparent à l’explosion du marché. Ainsi, Decathlon entend être en mesure de réparer 30% de ses références produit d’ici 2026 grâce au recrutement de 500 techniciens. L’objectif ? Devenir 100% autonome dans ce secteur. En 2022, l’enseigne a même créé son propre CFA (Centre de formation des apprentis) pour former ses futurs employés. De son côté, Boulanger annonce le recrutement de 300 réparateurs d’ici deux ans en s’adressant en priorité aux adolescents. A travers sa Fondation, l’enseigne organise régulièrement dans ses magasins des ateliers « Trouve ta fibre » au cours desquels les réparateurs témoignent des différentes facettes de leur métier pour déclencher des vocations
La rémunération
Environ 1700 € chez Decathlon pour un poste de technicien atelier, idem pour Boulanger, mais plus élevé pour Fnac – Darty avec 1 994 €, et jusqu’à 2 300 € pour un réparateur à domicile qui bénéficiera également d’un véhicule de service et d’un téléphone portable. Globalement, le salaire n’est pas encore assez attirant mais les employés de la distribution bénéficient d’avantages tels que les tickets restaurant, le remboursement des frais de transport, la mutuelle employeur…
Magicien de la réparation
De la cafetière au téléphone portable, du vélo à la montre connectée… le réparateur est un couteau suisse, voire un « magicien » chez Decathlon. Il est aussi appelé à remettre en état des produits revendus dans le rayon « seconde vie », récemment apparu au sein des magasins. Là sont vendus à prix d’occasion des produits rachetés à la clientèle, reconditionnés, avec un défaut minime, mais contrôlés et garantis en bon état par les techniciens de l’atelier. Le réparateur change parfois de casquette pour devenir animateur d’ateliers participatifs chez Décathlon, conseiller au pôle services chez Boulanger, ou encore formateur au Repair Café chez Leroy Merlin. Il pourra même accompagner les participants dans les rayons pour les aider à choisir les bons articles, cette fois avec sa casquette de vendeur.

L’Italie enquête sur les autonomies des voitures électriques des gammes Tesla, Volkswagen, BYD et Stellantis
Les autorités italiennes suspectent les quatre grands constructeurs automobiles d’avoir fourni des informations partielles aux acheteurs de véhicules électriques.
par Antonin Moriscot – Auto Infos

Bruxelles dévoile son plan pour décarboner et renforcer l’industrie européenne
Le Pacte pour une industrie propre, présenté par la Commission européenne, mercredi 26 février vise à renforcer la compétitivité et la décarbonation des 27 états-membres face à la concurrence mondiale. Bruxelles mise sur des mesures concrètes comme la création d’une banque de la décarbonation industrielle ou la mise en place d’un label bas-carbone.
par Antonia Przybyslawski – L’Usine Nouvelle

Tri et recyclage : explosion des projets accompagnés par Citeo
Les appels à projets de Citeo sur le tri et le recyclage ont reçu trois fois plus de candidatures que les années précédentes. 367 projets de collectivités lauréates seront financés à hauteur de 91 millions d’euros. La collecte hors-foyer, devenue obligatoire depuis le 1er janvier, réunit à elle seule 169 projets.
par Catherine Stern – Club Techni.cités

« Nous devenons un poids lourd de l’investissement », Benjamin Fremaux, président du groupe Idex
Idex, spécialiste de la chaleur, se positionne en développeur de projets de décarbonation et plaide pour le recours à de nouveaux dispositifs public-privé.
par Jérémy Bellanger et Adrien Pouthier – Le Moniteur