Renault présente la R4 et poursuit son offensive électrique Made in France
Publié le 18/10/2024 3 minutes de lecture
A l’occasion du Mondial de l’automobile qui ouvre ses portes à Paris ce lundi 14 octobre, le constructeur français Renault présente sa nouvelle Renault 4, grande sœur de la très médiatique R5. Les deux modèles ont beaucoup de points communs, à commencer par une fabrication en France.
© C.CHOULOT
La Renault R4 est fabriquée dans l’usine de Maubeuge (Nord). La calandre monobloc rétro-éclairée présente sur la face avant du véhicule mesure 1,45 mètre de large. Il s’agit d’une première mondiale chez un constructeur automobile, selon Renault. Cette finition ne sera pas proposée sur le modèle d’entrée de gamme.
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Après la R5 en début d’année, Renault présente ce lundi 14 octobre sa grande sœur, la R4. Le Losange saisit l’occasion du Mondial de l’automobile de Paris pour poursuivre son offensive commerciale sur le segment des petites citadines électriques, dans un contexte réglementaire 2025 qui va obliger les constructeurs européens à augmenter drastiquement leurs ventes de véhicules électriques au risque de devoir s’acquitter de lourdes pénalités financières. Derrière le choix de ressusciter ce modèle emblématique, dont plus de 8 millions d’exemplaires ont été vendus entre 1961 et 1992, on retrouve la patte désormais bien connue de Luca de Meo. Le directeur général du groupe Renault est un fervent adepte du «néo-rétro».
Boucliers en plastique dotés d’un boutoir interchangeable à chaque extrémité, vitres de custode à l’arrière, portières marquées de trois bandes pour rappeler les protections en plastique, toit ouvrant en toile… La R4 nouvelle génération multiplie les clins d’œil au modèle d’origine. «À l’image de la R5, on a essayé de faire en sorte qu’il y ait une accroche émotionnelle instantanée pour notre génération, mais que le véhicule plaise aussi à la nouvelle génération», raconte le designer en chef de la marque, Gilles Vidal, 52 ans. Si la face avant très abrupte du véhicule n’a pas d’équivalent sur le marché, l’arrière ressemble à un subtil mélange entre les traits d’un Mini Countryman et les optiques d’une Fiat 500.
R4 et R5, c’est 68% de pièces en commun
Un poil plus long (de 22 cm) que la R5, ce véhicule citadin légèrement surélevé offre davantage de place pour les passagers à l’arrière tout en gardant des mensurations contenues : 4,14 mètres de long pour 1,80 mètre de large. Dotées de motorisations identiques à la R5 (90 et 110 kW), la R4 affiche une autonomie allant jusqu’à 400 kilomètres. Les deux modèles sont développés sur la plateforme AmpR Small (anciennement CMF-B EV, conçue pour les véhicules de moins de 1500 kilos) et possèdent 68% de pièces communes. De quoi générer des économies d’échelle pour deux voitures qui ne sont cependant pas assemblées dans la même usine.
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