Les urgences de l’eau

Publié le 30/10/2024     2 minutes de lecture

Poubelle pleine de déchets

Yves Puget

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Les images chocs défilent en boucle : des magasins ravagés par des torrents d’eau. Alimentaire, non-alimentaire, petits commerces et grandes surfaces, nul n’a été épargné. À Givors, près de Lyon, la zone commerciale s’est littéralement transformée en piscine le 17 octobre. Les employés du Carrefour, piégés par la montée des eaux, ont filmé la scène depuis l’étage supérieur, incapables de quitter les lieux. Le E. Leclerc de Decize, dans la Nièvre ? Inondé par le toit le même jour, sous des pluies diluviennes. En juillet, les salariés du Bricomarché de Jarny, en Meurthe-et-Moselle, ont raclé, aspiré, écopé, et épongé à la suite, là encore, d’une inondation. En juin, à Mâcon, en Saône-et-Loire, un déluge s’est abattu sur le Decathlon, transformant la lutte pour évacuer l’eau en véritable marathon pour les salariés. Sans oublier l’hiver dernier, quand le Nord et le Pas-de-Calais ont compté plus de 350 communes inondées et un grand nombre de commerces ruinés.

Inlassablement, le même scénario se répète. Il faut sécuriser les lieux, prévenir les autorités et les pompiers sans délai… Ensuite, on photographie et filme chaque centimètre touché par l’eau. En même temps, il faut planifier la reprise pour réparer le bâtiment et les équipements électriques. Et bien sûr, les assureurs sont sur le pied de guerre : multirisque, catastrophes naturelles, pertes de stock… 

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