Les investisseurs chinois boudent l’Europe… sauf dans le véhicule électrique
Publié le 11/06/2024 3 minutes de lecture
Les investissements directs chinois en Europe se sont effondrés en 2023 à leur niveau le plus faible depuis 2010, chiffre une étude de Rhodium group et Merics. En revanche, ils n’ont jamais été aussi élevés dans les véhicules électriques.
Près de 70% des investissements chinois en Europe en 2023 se sont concentrés dans la production de batteries et de véhicules électriques.
L’Europe ne fait plus rêver les investisseurs chinois. En 2023, industriels et fonds originaires du géant asiatique ont investi 6,8 milliards d’euros sur le Vieux continent (Royaume-Uni compris), un montant au plus bas depuis 2010, selon l’étude annuelle publiée par le think tank Merics et le cabinet Rhodium group. L’an dernier, ceux-ci avaient dépensé 7,1 milliards d’euros.
Un effondrement des rachats d’entreprises
Les 47,5 milliards d’euros déboursés par des groupes chinois en 2016 sont désormais très loin. A l’époque, le groupe Midea avait notamment déboursé plus de 4 milliards d’euros pour mettre la main sur la pépite allemande de la machine-outil Kuka, provoquant un séisme en Allemagne. Mais depuis, les fusions acquisitions d’entreprises européennes se sont littéralement effondrées. A 1,5 milliard d’euros, elles ont encore chuté de 58% en 2023, au plus bas depuis la crise financière de 2009.
Les raisons sont multiples. Dans un contexte de montée des tensions commerciales, l’Europe a renforcé sa vigilance face aux investissements en provenance de Pékin. Elle a musclé son mécanisme du contrôle des investissements étrangers au niveau européen et s’est dotée d’un nouvel outil pour bloquer les rachats d’entreprises financés par des subventions déloyales. En sens inverse, le ralentissement économique marqué depuis la pandémie pèse sur les capacités financières des groupes chinois, soumis par ailleurs à un contrôle pointilleux des sorties de capitaux par les autorités centrales.
Le gel du plan vélo déchaîne la colère des élus
L’arrêt des financements d’Etat au plan vélo met les deux associations d’élus spécialisées hors d’elles.
par Laurent Miguet – Le Moniteur
« L’adaptation au réchauffement climatique est devenue un critère essentiel », Alain Resplandy-Bernard, directeur de l’immobilier de l’Etat (DIE)
Malgré un contexte d’incertitude, le directeur de la DIE veut flécher les investissements vers la décarbonation du patrimoine.
par Sophie d’Auzon et Cyril Peter – Le Moniteur
Les émissions de CO2 en hausse dans le monde en 2024, selon Global Carbon Project
Le Global Carbon Project publie sa dernière étude, qui prévoit une hausse de 0,8% des émissions de carbone dans le monde en 2024
par Olivier Cognasse – L’Usine Nouvelle
Economies d’énergie : sobriété à tous les étages
Pour la troisième année l’Etat lance une campagne de communication grand public pour encourager les économies d’énergie cet hiver…
par Catherine Stern – Club Techni.Cités