Le port de Marseille met le cap sur la décarbonation avec un nouveau siège
Publié le 05/03/2024 2 minutes de lecture
Le Grand port maritime de Marseille compte investir 118 millions d’euros en 2024. Un engagement qui vise à adapter ses infrastructures au défi de la décarbonation de son activité et à l’accueil de grands projets de l’industrie verte.

Après avoir investi 76 millions d’euros en 2023, le Grand port maritime de Marseille (GPMM) compte poursuivre la montée en puissance de ses investissements. Voilà ce qu’ont annoncé, ce 18 janvier, Christophe Castaner, président du conseil de surveillance, et Hervé Martel, président du directoire.
Cette année, l’établissement public a inscrit une enveloppe de 118 millions d’euros dont 57 millions d’euros dédiés à des projets s’inscrivant dans la stratégie de transition écologique et de décarbonation de son activité. Après une première phase du programme de connexion électrique des navires à quai (Cenaq) qui s’achèvera en 2025 avec à la clé une enveloppe de 81 millions d’euros, il en prévoit une seconde de quelque 70 millions d’euros à l’horizon 2030.
Cette démarche résiliente passe aussi par l’adaptation de son infrastructure aux grands projets de l’industrie verte actuellement soumis à la concertation sous l’égide de la Commission nationale du débat public (CNDP) : Carbon, Gravity, H2V. « Sur les dix prochaines années, cela représente 11 milliards d’euros d’investissements publics et privés. A ce titre, nous nous efforçons d’être un partenaire fiable pour les industriels et de proposer des terrains clés en main », indique Christophe Castaner, président du conseil de surveillance du GPMM.
Eau et électricité au cœur des défis
A ce propos, le port a engagé les études préalables à un programme de refonte de la desserte routière du môle central de ses bassins ouest sur la zone industrialo-portuaire (ZIP) à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). Il prévoit également d’investir 15 millions d’euros dans le renforcement du réseau qui lui sert à prélever de l’eau dans le Rhône : « Nous avons une autorisation de prélèvement de 45 000 m3. C’est de l’eau de surface. Le défi est de disposer d’un réseau fiable avec moins de fuites », précise Hervé Martel, président du directoire du GPMM.

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