« L’adaptation au réchauffement climatique est devenue un critère essentiel », Alain Resplandy-Bernard, directeur de l’immobilier de l’Etat (DIE)
Publié le 14/11/2024 5 minutes de lecture
Malgré un contexte d’incertitude, le directeur de la DIE veut flécher les investissements vers la décarbonation du patrimoine.
© Bruno Levy / Le Moniteur
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Dans quelle mesure le projet de loi de finances (PLF) pour 2025 va-t-il freiner votre activité ?
Il y aura un ralentissement, mais nous continuerons à investir. Avec le programme 348 du PLF doté de 710 M€ d’autorisations d’engagement et 528 M€ de crédits, nous pourrons poursuivre les chantiers en cours, comme la rénovation de la cité administrative de Nanterre (Hauts-de-Seine), et en lancer de nouveaux, principalement de rénovation thermique, dans la continuité du plan de relance de 2020. D’autres crédits portent sur la réforme structurelle de l’Etat et de ses opérateurs, qui se traduit par une réduction de l’empreinte immobilière.
Justement, l’Etat doit libérer 25 % de ses surfaces de bureaux entre 2023 et 2033. Où en êtes-vous ?
Il est trop tôt pour faire un point d’étape, une cession de site prend plusieurs années après sa libération. Pour vous donner une idée, nous avons cédé 645 biens pour un total de 279 M€ en 2023. Ce qui a changé depuis l’annonce de cet objectif il y a un an, c’est que des bâtiments ont été ciblés par nos schémas directeurs immobiliers régionaux, tout juste validés. Ceux-ci prévoient une réduction de 12,5 % des surfaces d’ici 2028.
Outre les cessions, quels leviers allez-vous actionner ?
La résiliation de baux, avec des foncières privées ou des collectivités, nous permettra de libérer la moitié des surfaces visées. Ensuite, il y a le flex office dans les bâtiments qui nous appartiennent. Nous y allons progressivement depuis 2020, avec un taux de 0,8 poste par agent, contre 0,65 en moyenne sur le marché, ce qui rend ce changement acceptable. En dix ans, nous devons passer d’une densité moyenne de 25 m² à 16 m² par agent. Cela peut sembler généreux vu du privé, mais nous avons des spécificités : locaux techniques pour les forces de sécurité intérieure, salle de réception des ambassades…
Dans le cadre de votre politique de cessions, quelle place occupent les bailleurs sociaux ?
Nous respectons le cadre législatif tout en répondant à la volonté politique de l’Etat de mobiliser son foncier pour l’offre de logements. Et les PLU imposent souvent une forte dose de logement social dans les programmes mixtes qui sortent de terre sur nos anciens fonciers. Mais attention, vendre à un bailleur social génère moins de recettes. C’est donc moins d’investissements dans la décarbonation de nos bâtiments. Un équilibre a été trouvé. De 2013 à 2023, 150 cessions ont permis la construction de 13 600 logements, dont 10 246 sociaux.
Où en est le projet de foncière d’Etat annoncé il y a un an ?
Un projet pilote sera lancé au semestre prochain dans le Grand Est et en Normandie. Sa cible naturelle est le bureau, mais elle pourra basculer vers d’autres classes d’actifs. Nous débuterons par des locaux occupés par les ministères de l’Intérieur et des Finances. Concrètement, l’Etatles cédera à la foncière.
Les actifs qu’elle détiendra seront ensuite loués aux administrations. A l’échelle de la région, ce sera toujours le préfet, dont relève la stratégie d’implantation des services, qui décidera des travaux. A l’échelle du bâtiment, ce sera la foncière. Il reviendra à sa gouvernance de décider d’un plan pluriannuel de travaux pour l’entretien et la décarbonation.
Des transferts de compétences vers la foncière sont à prévoir. Cette personne morale publique sera sous la tutelle de la DIE.
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