La start-up française CarbonFarm lève 2,5 millions d’euros pour décarboner la riziculture
Publié le 03/12/2023 2 minutes de lecture
Les émissions de méthane attribuées à la riziculture peuvent être réduites par de simples pratiques, plaide la start-up CarbonFarm. Avec une récente levée de fonds de 2,5 millions d’euros à son actif, elle veut commercialiser sa solution de suivi satellite des nappes phréatiques auprès de davantage d’entreprises agroalimentaires, notamment en Asie.
Comment décarboner la production du riz, l’une des cultures céréalières les plus importantes à l’échelle planétaire ? C’est le défi de taille que se sont donnés Vassily Carantino et James Hastwell, les fondateurs de CarbonFarm. Deux ans après avoir mis sur pied cette start-up française, ils viennent d’annoncer une levée de fonds de 2,5 millions d’euros (dont 75% en fonds propres).
Parmi les investisseurs intéressés par leur promesse environnementale, le fonds Racine² opéré par Serena et makesense, Techmind, Ponderosa, AgFunder, Climate Capital et Bpifrance. Objectif : faire adopter des pratiques agricoles simples et facilement mesurables à des riziculteurs en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud, en l’échange de crédits carbone.
Suivre et récompenser les pratiques vertueuses
Pour éviter que la riziculture ne rejette trop de méthane, les patrons de CarbonFarm ont développé un outil de quantification des gaz à effet de serre et une solution de contrôle par satellite des pratiques agricoles. « La production de riz est responsable de 12% des émissions mondiales de méthane mais ce sont des émissions faciles à éviter », explique Vassily Carantino. Dans l’environnement particulièrement humide des rizières, des bactéries se développent et émettent du méthane.