Inquiet pour l’acier européen, ArcelorMittal retarde son grand investissement dans l’acier vert à Dunkerque
Publié le 28/11/2024 4 minutes de lecture
ArcelorMittal retarde son grand plan d’investissement dans l’acier vert à Dunkerque, pour lequel il peut toucher 850 millions d’euros d’aides de l’Etat. Alors que l’annonce était prévue en fin d’année, le groupe demande désormais des mesures de protection de l’acier européen de la part de la Commission européenne avant d’engager tout investissement de ce type en Europe.

ArcelorMittal hésite toujours à investier les 1,8 milliard d’euros nécessaire pour commencer à verdir son aciérie de Dunkerque, responsable de 15% des émissions industrielles françaises de CO2.
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La décarbonation de l’aciérie de Dunkerque pourrait prendre plus de temps que prévu. Le géant mondial de l’acier ArcelorMittal, dirigé par le milliardaire indien Lakshmi Mittal, met en avant depuis des années un grand plan de transition du charbon vers l’hydrogène pour plusieurs de ses aciéries européennes, dont celle du Nord, qui représente à elle seule 15% des émissions de CO2 de l’industrie française.
Il y a un an, le groupe a obtenu jusqu’à 850 millions d’euros de subventions de la part de l’État français, soit la moitié de la somme prévue pour installer la tour de réduction directe (DRI) et les deux fours à arc électriques nécessaires pour faire de l’acier à partir de minerai de fer sans consommer de charbon. Mais le projet reste encore incertain. Attendue en fin d’année 2024, la décision d’investissement ne devrait pas être prise à court terme, selon les informations de L’Usine Nouvelle. Les conséquences pour la feuille de route du projet, qui devait produire dès 2027, sont inconnues.
Pause à l’échelle européenne
Contacté par L’Usine Nouvelle, ArcelorMittal confirme. «Nous restons engagés pour notre décarbonation en France, et nous continuons à affiner nos études d’ingénierie», explique un porte-parole d’ArcelorMittal par message électronique. «Les décisions finales d’investissement n’ont pas encore été prises», reconnaît cependant le groupe, qui précise attendre des mesures supplémentaires de protection de l’acier européen avant d’engager tout investissement. Une décision qui était anticipée et crainte par les syndicats et de nombreux observateurs.
Ce sont les syndicalistes belges de l’ABVV (fédération générale du travail de Belgique) qui ont sonné l’alarme en premier, après une rencontre avec la direction leur annonçant la mise en pause du projet de DRI sur le site ArcelorMittal de Gand. «On nous a dit que la feuille de route européenne pour la durabilité est en train d’être révisée de manière significative. Il n’y aura pas d’installation de DRI en Europe à court-terme. Les projets concernant le stockage et la réutilisation du CO2 sont aussi mis en pause», narrent les représentants syndicaux dans un communiqué publié le 18 novembre.
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