Épargne : l’IFD veut plus de non-coté dans l’assurance vie et le PER
Publié le 04/09/2023 4 minutes de lecture
par la rédaction de “L’Argus de l’assurance”
Missionné par Bercy pour définir le « plan de financement de la transition écologique », l’Institut de la finance durable (IFD) vient de rendre sa copie. L’ex Finance for tomorrow plaide pour un renforcement de la part du capital investissement dans l’assurance vie et l’épargne retraite supplémentaire.
Six mois après sa création officielle, l’Institut de la finance durable (IFD) – qui remplace l’ancien Finance for tomorrow –, publie son premier rapport. À la demande de Bruno Le Maire en novembre dernier, il s’est attelé à établir un plan de financement de la transition écologique en France. Outre l’évaluation des besoins d’investissements supplémentaires, ce document identifie les ressources et outils mobilisables et formule onze recommandations pour financer la transition écologique dans le pays.
Propositions validées par les associations professionnelles
Pour mener à bien cette mission, l’IFD, qui précise avoir travaillé en concertation avec la Direction générale du Trésor, explique que son rapport résulte d’un groupe de travail d’experts économiques et financiers. D’ailleurs, « les principales fédérations professionnelles ont été étroitement associées » au processus et « ont validé les propositions » formulées, détaille l’IFD dans son communiqué. Parmi ces fédérations figurent notamment France Assureurs, l’AFG, France Invest ou encore la Fédération bancaire française (FBF).
Meilleure mobilisation de l’épargne vers le financement de la transition
Face à l’importance des besoins d’investissements nécessaires pour financer la transition écologique – ils sont estimés entre 30 et 65 milliards d’euros supplémentaires par an –, le rapport note que « l’épargne des Français atteint près de 6 000 Mds€ d’encours au total, dont 3 000 Mds€ d’encours en épargne longue ». Ce haut niveau d’épargne constitue « un véritable atout mobilisable au service de la transition écologique », poursuit l’IFD qui y voit une source de financement, invitant à « adapter les dispositifs d’épargne existants, notamment l’épargne réglementée (Livret A, LDDS et PEL notamment) et l’épargne financière longue (assurance vie et plans d’épargne retraite), en augmentant la quote-part de ces ressources affectées au financement de la transition écologique ».
Booster le capital investissement dans l’épargne
L’assurance vie et le PER sont bien entendu concernés. Ces « deux leviers d’épargnes longues, peuvent être réalloués vers le financement des investissements de la transition énergétique et écologique », note le rapport.