Décarbonation dans l’industrie : quelles approches pragmatiques pour une action efficiente ?
Publié le 02/08/2023 4 minutes de lecture
La décarbonation industrielle joue un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique. En effet, les activités industrielles représentent environ 25 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, principalement générées par la combustion d’énergies fossiles utilisées dans la production d’électricité, de chaleur et de biens manufacturés. Il devient donc impératif de rechercher des solutions efficaces afin de réduire ces émissions et contribuer ainsi à atténuer le réchauffement climatique.
Les enjeux inhérents à la décarbonation industrielle
La transition vers la décarbonation industrielle implique de relever plusieurs défis significatifs. En premier lieu, il est impératif de rechercher des alternatives aux énergies fossiles afin de propulser les procédés industriels. Cette transition peut s’opérer par l’exploitation d’énergies renouvelables telles que l’énergie solaire, éolienne, ou hydraulique. De plus, le développement de technologies de captage et de stockage du CO2 se révèle essentiel pour réduire les émissions directes de gaz à effet de serre.
Un autre défi majeur réside dans la modernisation des infrastructures industrielles. De nombreuses usines demeurent équipées de machines et de procédés énergivores et polluants, rendant impératif l’investissement dans des technologies plus efficientes et respectueuses de l’environnement. Cette évolution exige des investissements conséquents et un engagement soutenu de la part des entreprises.
Ces défis cruciaux sont au cœur des aspirations mises en lumière dans le récent livre blanc élaboré par la société de conseil Leyton. « Cet ouvrage est le fruit d’une étude menée avec l’Usine Nouvelle, à laquelle 260 décideurs de l’industrie ont répondu, précise Baptiste Barrère, responsable marketing Innovation & Climat chez Leyton, s’ajoutent à cela 9 interviews d’industriels et 6 d’institutionnels ».
Le constat est sans appel. Selon lui, « il y a un gap important entre les intentions formulées en matière d’impact écologique et les actions mises en place ».
Comment concilier sobriété et création de valeur industrielle de manière équilibrée ?
D’après l’étude, il apparaît que 72 % des personnes interrogées accordent une priorité à la réduction de leur empreinte carbone. Cependant, seulement 26 % ont l’intention d’investir dans les trois prochaines années pour moderniser leurs installations industrielles. Ce chiffre diminue à 15 % lorsqu’il s’agit de la modernisation de la chaîne de valeur.
Dans ce contexte, les entreprises se trouvent face à la nécessité d’établir un engagement complet, adapté à chaque niveau de leurs activités, afin de s’engager de manière durable dans une transition énergétique. Une approche qui, à terme, peut se traduire par des résultats concrets. « Beaucoup de dirigeants semblent n’avoir pas encore conscience du fait que la lutte pour le climat représente un véritable levier de croissance, de création de valeur, de compétitivité, explique Baptiste Barrère, la responsabilité environnementale est désormais un facteur clé pour répondre à la législation, préserver la planète et satisfaire ses salariés, clients et fournisseurs ».
Selon lui, aucun doute, « Ils n’ont pas toujours conscience qu’il existe un certain nombre d’aides pour engager les premières réductions de leur empreinte carbone. » Philippe Lhoste, ambassadeur La French Fab, va encore plus loin : « Outre la méconnaissance et la quasi-absence de visibilité, les industriels sont échaudés par la complexité des dossiers à préparer, ils n’ont bien souvent pas le temps ni les ressources humaines pour répondre aux dossiers de financement. »
Quelles approches pragmatiques adopter pour sécuriser la stratégie bas carbone des industries d’ici à 2030 ?
Malgré le plan France 2030 qui mobilise 34 milliards d’euros, le gouvernement a clairement défini une orientation axée sur l’investissement dans l’innovation. Baptiste Barrère souligne la nécessité pour les entreprises de franchir une nouvelle étape technologique. Il reconnaît que cela implique souvent un soutien externe pour transformer les obligations et contraintes en opportunités. À titre d’exemple, Leyton sécurise les initiatives entreprises par les industries en cherchant des financements (certificats d’économie d’énergie, aide à la préparation de propositions de subventions) et/ou en réduisant certains coûts.
Leyton accompagne activement ses clients dans le développement, la gestion et le financement de leur stratégie de transition à 360 degrés. Cela englobe la réalisation de bilans carbone et d’audits énergétiques pour identifier les principaux axes stratégiques d’amélioration, la mise en place d’une stratégie de transition énergétique/carbone, ainsi que l’élaboration d’un plan pluriannuel d’économies d’énergie et de décarbonation. Ce processus comprend également le financement et l’assistance nécessaires.
Forte de 25 années d’expérience, Leyton s’engage à soutenir les industriels dans le financement de leur stratégie durable.
En effet, Leyton accompagne ses clients à toutes les étapes de la mise en œuvre, du pilotage et du financement de leur stratégie de décarbonation et de transition énergétique. Cela comprend des activités telles que la réalisation de bilans carbone, d’audits énergétiques, l’élaboration de stratégies de transition énergétique/carbone, la planification pluriannuelle des travaux d’économie d’énergie et de décarbonation, avec leur financement intégré. Cela inclut également la valorisation via le dispositif des Certificats d’Économie d’Énergie, le support dans le montage des dossiers de subventions (par exemple, appel à projets ADEME Industrie zéro fossile), ainsi que l’accompagnement sur des projets de compensation carbone volontaire.