Comment (et pourquoi) Greenhill numérise les arbres en ville
Publié le 08/09/2023 3 minutes de lecture
par la rédaction de « L’Usine Digitale »
Greenhill, c’est le croisement de l’analyse de terrain et du traitement de la donnée grâce au jumeau numérique. Et les arbres sont au cœur du dispositif. L’offre vient d’arriver sur le marché en France.
Créer un jumeau numérique des arbres en ville, c’est désormais possible. Une voiture scanne le patrimoine arboré de la ville grâce à une imagerie à 360° et la technologie Lidar. Greehill établit alors un jumeau numérique de chaque arbre composé de sa physiologie, de ses bénéfices écosystémiques, de sa valeur monétaire, de sa localisation précise, etc.
Des données qui permettront aux arboristes de garder un œil sur leurs arbres, de planifier des interventions, de quantifier l’impact sur la vie urbaine (identification des îlots de chaleur, lieu de plantation etc.). Déjà présente à Berlin, Budapest et San Francisco, elle vient de s’installer à Paris, il y a quelques mois.
Les arbres offrent des données
Chaque arbre se différencie par son nom latin mais les connaissances spécifiques intéressent bien plus que les botanistes. « Les données sont fondées sur trois types d’outils : une image Lidar, une imagerie THD 360° et une imagerie satellite », précise Pascal Goubier, directeur des opérations Greehill France. Chaque élément de l’arbre est scruté avec ces outils.
« Ainsi, les dimensions dendrométriques sont prises au sein de l’imagerie Lidar, la densité foliaire au sein de l’imagerie THD alors que les effets sur les ilots de chaleur sont calculés à l’aide des images satellites », ajoute Pascal Goubier. Avec ces précisions, les arbres deviennent des sujets sérieux, non sur le bas côté dans l’analyse de la ville : « Le machine learning qu’a développé notre société permet de reconnaître l’essence de chaque arbre mais au-delà, d’identifier de nombreux paramètres servant aux gestionnaires et aux décideurs », indique Pascal Goubier.
Greehill établit alors un jumeau numérique de chaque arbre composé de sa physiologie, de ses bénéfices écosystémiques, de sa valeur monétaire, de sa localisation précise etc. « Jusqu’à présent, la gestion des arbres se faisait par les managers plutôt en réaction : on a un coup de vent, on vient ramasser les branches le plus vite possible… », regrette-t-il.